Télémonitoring et PPC : la bonne idée ?

CONTEXTE

Vous voyez en consultation M. D, 45 ans, adressé par son cardiologue pour avis sur un possible trouble respiratoire nocturne. Il est porteur d’une cardiopathie ischémique, “stentée” il y a 2 mois sur un épisode coronarien aigu. La dernière fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) mesurée est à 45 %. Il n’a pas d’autre comorbidité connue. Il est par ailleurs en surpoids avec un IMC à 28 kg/m2 et un tour de cou à 44 cm. La pression artérielle au repos est mesurée à 130/80 mmHg. Alors que l’évaluation de la somnolence par l’échelle d’Epworth n’est qu’à 8, le patient rapporte un sommeil de mauvaise qualité, fragmenté, et au moins deux levers la nuit pour uriner. Son épouse se plaint de sa ronchopathie depuis plusieurs années et note un endormissement facile dans des situations passives, ce que le patient confirme. L’asthénie évaluée par le score de Pichot est à 8 et l’humeur dépressive évaluée par le score de dépression à 2, non pathologiques.

EXPLORATION ET SUIVI

Devant la symptomatologie et le contexte clinique, nous organisons une polysomnographie au laboratoire de sommeil (Fig. 1).
L’index apnée-hypopnée (IAH) est à 42/heure de sommeil, avec un index de désaturation à 45/h, une saturation moyenne à 92 % et 34 % du temps de sommeil total (TST) est passé avec une saturation inférieure à 90 %.

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