
Vos retours, précieux, vos im- pressions et vos idées n’ont fait que nourrir l’engouement que nous avons à rédiger les pro- chains numéros
« Le sommeil, on le sait, est le plus secret de nos actes » disait Jorge Luis Borges. Je rajouterais à mon tour que le sommeil recèle lui-même de nombreux secrets. Secrets que nous essayons jour après jour de percer. Et tandis que nous avançons d’une commune énergie, la revue Éveil & Somnolence a vu le jour, et s’est fait, il me semble, une place sur le bureau des enquêteurs que nous sommes.
Au nom du comité de rédaction d’Éveil & Sommolence, je tiens à vous remercier chaleureusement pour l’accueil que vous avez réservé à notre projet. Vos retours, précieux, vos impressions et vos idées n’ont fait que nourrir l’engouement que nous avons à rédiger les prochains numéros.
Les sujets fusent, les projets se pressent, la rédaction bouillonne! Nous l’avions imaginé semblable à notre pratique et je pense, et espère, que chacun et chacune d’entre vous y ont trouvé leur compte. Ne changeons donc pas une équipe qui gagne !
Dans les pages de ce deuxième numéro, nous avons tout d’abord tendu le micro au Dr Christophe Petiau qui, depuis son centre sommeil de Stras- bourg, a partagé son expérience et ses impressions sur la prise en charge des patients.
Puis, nous nous sommes arrêtés à Niort, pour en apprendre plus sur le lien entre les addictions et les troubles du sommeil. Là-bas, nous avons eu le privilège de recueillir le témoignage d’une patiente et de sa psychiatre qui nous ont raconté comment ces deux entités se sont entremêlées, puis démêlées.
De l’océan, nous nous sommes ensuite aventurés dans une grotte, à la recherche des secrets de l’expédition Deep Time qui, enfermée sous terre durant 40 jours, a redonné liberté au sommeil. Nous revenons évidemment avec un nouveau cas clinique, cette fois sur le SHRVAS, mais aussi avec notre œil critique sur l’actualité scientifique dans la narcolepsie. Vous retrouverez également dans nos pages une fiche pratique à détacher qui vous sera bien utile si un sportif venait à passer les portes de votre bureau.
Enfin, nous avons laissé place à l’Art, car lui aussi, et bien avant nous, a essayé d’étudier les tracés du sommeil. C’est donc après avoir admiré Endymion, sous l’œil averti de Daniel Piperno, que nous clôturons notre deuxième numéro, en espérant vous retrouver très bientôt…
Dr Marc Sapène, rédacteur en chef (Bordeaux)