
CONTEXTE
Mme D., 42 ans, est adressée par son médecin traitant en consultation de pneumologie pour une suspicion de syndrome d’apnées du sommeil. Elle se plaint d’un sommeil instable, fragmenté, qui l’oblige à faire des siestes dans la journée, et son conjoint rapporte des ronflements. Elle se lève la nuit pour uriner et se plaint fréquemment de céphalées matinales. Le soir, elle ne re- garde jamais un film en entier. La patiente est en léger surpoids (70 kg pour 165 cm ; IMC = 26).
En consultation, elle rapporte une allergie aux acariens compliquée d’asthme et de rhinite. Elle utilise d’ailleurs, occasionnellement, de la Ventoline®. Elle nous assure également qu’elle n’a jamais fumé.
Devant cette plainte de fatigue et de somnolence associée à une roncho-pathie en contexte de rhinite allergique, la possibilité de syndrome d’apnées du sommeil (SAS) lui a été expliquée.
EXPLORATIONS
POLYSOMNOGRAPHIE À DOMICILE ET SCORE HAD
Nous lui proposons une polysomnographie à domicile qu’elle accepte. L’examen n’apporte pas d’argument pour un SAS puisque l’index apnée-hypopnée (IAH) retenu n’est que de 6/h avec un index de désaturation horaire de 4. L’exa- men n’est toutefois pas de qualité optimale puisque la patiente n’a dormi que 4 heures et que la saturation est peu interprétable à partir de 1 h du matin. Dans ces conditions, le pneumologue l’adresse à un laboratoire du sommeil pour une polysomnographie.
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